CAMPISTRON (Jean-Galbert de)
CAMPISTRON (Jean-Galbert de) 1656-1723
Biographie
Il vint fort jeune à Paris où il connut Jean Racine qui lui donna des conseils. Il obtint par sa protection la place de secrétaire du duc de Vendôme, qu’il suivit dans toutes ses guerres en se faisant remarquer par sa bravoure.
Il est l’auteur de tragédies et d’opéras, parmi lesquels Acis et Galatée et Le Jaloux désabusé, qui contribuèrent à le faire admettre à l’Académie française en 1701. Il fut l’un des premiers mainteneurs de l’Académie des Jeux floraux, en 1694.
Sage dans ses compositions, il n’eut ni le talent de concevoir un plan ou une situation, ni la force poétique, et n’approcha jamais de son modèle : on l’a surnommé le « singe de Racine ». Et Victor Hugo en a fait le symbole de l’imitateur sans génie dans ce vers célèbre : « Sur le Racine mort, le Campistron pullule » (Les Contemplations (1856), Réponse à un acte d’accusation 119).
Oeuvres
Théâtre
- 1683 : Virginie
- 1684 : Arminius ; L’Amante amant
- 1685 : Andronic ; Alcibiade
- 1686 : Phraate ; Acis et Galatée (pastorale héroïque)
- 1687 : Achille et Polixène (opéra)
- 1688 : Phocion
- 1690 : Adrien
- 1691 : Tiridate
- 1693 : Aétius ; Alcide (opéra)
- 1697 : Pompéia
- 1709 : Le Jaloux désabusé