BERNARD-LÉON (Jean Pierre Bernard, dit)
BERNARD-LÉON (Jean Pierre Bernard, dit) 1785-1858
Biographie
À la fin de ses études, il est placé comme secrétaire auprès de Beaumarchais, devenu aveugle. À la mort de ce dernier, il entre chez un avoué. Le 26 février 1809, il épouse à Paris Joséphine Adélaïde Dumont, fille d’un architecte ; mais l’année suivante, il rompt avec sa famille et monte sur les planches au théâtre de Versailles sous le nom de Bernard-Léon. Le 23 décembre 1820, il passe au théâtre du Gymnase que Charles-Gaspard Delestre-Poirson venait de fonder. En 1835, il s’entend avec René-Charles Guilbert de Pixerécourt pour racheter le théâtre de la Gaîté. En 1838, il redevient comédien au Gymnase, avant de passer au Palais-Royal en 1840, et d’achever sa carrière au Folies dramatiques.
Œuvres
Théâtre
- 1804 : La Fille coupable repentante avec E. F. Varez ; Une Journée de Frédéric II, roi de Prusse (Comédie-anecdote) avec E. F. Varez
- 1806 : Monsieur M. Toupet avec Jean-Baptiste Fléché ; Les Amants du Pont-aux-biches ou la place publique avec Jean-Baptiste-Louis Camel et Jean-Baptiste Fléché ; Le Mari complaisant (opéra-comique) avec Jean Baptiste Fléché
- 1811 : La Sœur de la miséricorde ou le spectre vivant
- 1820 : Le Maréchal et le soldat (Vaudeville) avec Alexandre-Marie Maréchalle ; Le Cirque Bojolay ou pleuvra-t-il ? ne pleuvra-t-il pas ? (À-propos-parodie-vaudeville) avec Pierre-Louis Belfort-Devaux et Emmanuel Lepeintre
- 1838 : La Veuve du marin