LEPOITEVIN DE L’ÉGREVILLE (Auguste)


LEPOITEVIN DE L’ÉGREVILLE (Auguste) 1791-1854

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Biographie

Fils de l’acteur connu sous le nom de Resicourt, il débuta en 1821 par deux romans intitulés Charles Pointel, ou mon cousin de la main gauche et les Deux Hector ou les deux familles bretonnes, qui n’obtinrent qu’un médiocre succès. Suivirent L’Héritière de Birague (1822), L’Anonyme ou ni père ni mère (1823), ainsi que Michel et Christine et La Suite (1823), qui furent assez bien accueillis. En 1824, il fit paraître, en collaboration avec Balzac, Jean-Louis, ou la fille trouvée.
Le Poitevin, qui prenait en outre une part active à la rédaction de petits journaux (il fonda « Le Figaro », « Le Corsaire-Satan » et « La Liberté »), empruntait souvent l’anonymat, et s’est caché sous les noms de Viellerglé (anagramme de Légreville), Prosper et Saint-Alme.
On a encore de lui : Le Mulâtre (1824), Le Corrupteur (1827). Il a écrit des mélodrames pour le Cirque-Olympique et les théâtres des boulevards. Il composa avec Étienne Arago les vaudevilles intitulés Stanislas, ou la Suite de Michel et Christine, et Un jour d’embarras (1824). Il fit paraître en 1828, à titre anonyme, une brochure intitulée Des journaux et des théâtres.

Oeuvres

Théâtre