LEDHUY (Charles Laurent Ledhuy, dit Carle)
LEDHUY (Charles Laurent Ledhuy, dit Carle) 1808-1862
Biographie
Le père de Carle Ledhuy est percepteur à Coucy-le-Château. Il a six enfants, cinq garçons et une fille. Il meurt, en 1818, à l’âge de 38 ans. Carle, lui, a dix ans. Il va à l’école de Coucy, puis, un grand’oncle, Carlier, l’emmène régulièrement en son château de Villette près de Chaugny, pour lui servir de secrétaire. Sa mère le met ensuite en pension à Vic-sur-Aisne, mais, ruinée, elle doit le retirer. Il est alors placé, en qualité de clerc, chez un notaire. En août 1824, il a 16 ans, il part à Paris où est son frère aîné, Adolphe lui procure un emploi chez un avoué. Il n’y reste pas et vit alors désœuvré. Il rencontre Angélique de Sceaulx qu’il l’épouse le 7 octobre 1826. En 1828 il entre au bureau des procès-verbaux de la chambre des députés. Il y reste six mois jusqu’à ce que la comtesse de Montbreton lui propose d’être son secrétaire mais son travail est davantage de jouer de la guitare et de chanter. Au bout d’un an il retourne à la chambre des députés où il reste jusqu’en 1831. En 1832 il entre au journal la révolution de 1830. En 1833 il rejoint La quotidienne. Il commence à publier des et nouvelles, romans et feuilletons littéraires dans divers journaux : les nouvelles, le journal de Paris, le Franc-picard... en 1836 il a déjà publié dix romans. Tout en écrivant il exerce diverses activités : en 1839 il entre au ministère de l’instruction publique, En 1840 il travaille trois heures par jour, pour le général Fagel, ambassadeur des Pays-Bas. En 1841 il est à nouveau sténographe pour la Chambre des députés. Il écrit en 1844 un drame pour le théâtre (Albert Hermann, représentée 4 fois au théâtre de l’Odéon en 1845) et de la poésie. À partir de 1848 il écrit moins, ses textes sont souvent refusés. Son journal s’arrête en 1851 et son fils conclut sa publication en écrivant « depuis cette époque sa vie n’a été qu’une suite de chagrins et de déboires ».
Oeuvres
Théâtre
- 1873 : À cache-cache (Comédie) avec Louis Péricaud