MAIRET (Jean)


MAIRET (Jean) 1604-1686

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Biographie

Il fait ses études au collège des Grassins à Paris et écrit à l’âge de seize ans sa première pièce, Chryséide et Arimand. En 1634, il produit son chef-d’œuvre, Sophonisbe, où il introduit la règle des trois unités, dont il se fait le défenseur à la suite d’une lecture fautive de la Poétique d’Aristote. Lors de la querelle du « Cid », il devient ainsi l’un des opposants les plus acharnés de Corneille, qui fait fi de la règle des trois unités. Il rédige plusieurs pamphlets contre Corneille, qui y répond à diverses reprises. La querelle ne cesse qu’avec l’intervention personnelle de Richelieu.
À la mort de ses protecteurs, le duc de Montmorency, puis le comte de Belin, il cesse d’écrire pour le théâtre. Il est nommé représentant de sa Franche-Comté natale en 16483 et négocie plusieurs traités, parmi lesquels un « traité de neutralité entre la Franche-Comté et les territoires français de son voisinage », ratifié le 25 septembre 1651 par Louis XIV. Banni de Paris en 1653 par le cardinal Mazarin pour avoir « tenu des discours contraires au service du Roy », il finit par se retirer à Besançon en 1668.

Œuvres

Théâtre

  • 1621 : La Sylvie (Tragi-comédie pastorale)
  • 1625 : Chryséide et Arimand (Tragi-comédie) ; La Sylvanire ou la morte-vive (Tragi-comédie pastorale)
  • 1629 : La Sophonisbe (Tragédie)
  • 1630 : Le Grand et dernier Soliman ou la mort de Mustapha (Tragédie)
  • 1632 : Les Galanteries du duc d’Ossonne, vice-roi de Naples (Comédie) ;  La Virginie (Tragi-comédie)
  • 1635 : Le Marc-Antoine ou la Cléopâtre (Tragédie)
  • 1636 : L’Athenaïs ou la fille sage (Tragi-comédie)
  • 1637 : La Sidonie (Tragi-comédie héroïque) ; L’Illustre corsaire (Tragi-comédie)
  • 1638 : Le Roland furieux (Tragi-comédie)