Le Passage du mont Saint-Bernard (Jean-Baptiste-Augustin HAPDÉ)
Tableaux historiques.
Représentés pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Jeux Gymniques, le 18 janvier 1810.
Personnages
LE GÉNÉRAL EN CHEF
LE GÉNÉRAL CHEF DE L’ÉTAT-MAJOR
LE GÉNIE DE LA FRANCE
L’ITALIE
OFFICIERS GÉNÉRAUX
ZIMELINE, jeune paysanne
VALENTIN, Maréchal-des-logis de Hussards français, et amant de Zimeline
LAVALEUR, brigadier
SCHWARTZ, sous-officier de cavalerie autrichienne
MARCELLI, amoureux de Zimeline
LE SUPÉRIEUR de Religieux du Mont Saint-Bernard
SIX RELIGIEUX HOSPITALIERS
ÉTAT-MAJOR
AIDES-DE-CAMP
MULLETIERS
GUIDES
ARMÉE FRANÇAISE
TROUPE DE MARAUDEURS
PAYSANS
PAYSANNES
GÉNIES des Arts et du Commerce
La scène est au Mont Saint-Bernard.
Le Théâtre représente une partie du Mont Saint-Bernard, prise aux deux tiers de son élévation. À droite du public, est le chemin tortueux qui conduit au sommet ; à gauche, une montagne entourée de précipices et couverte de neige. Sur sa cime est l’hospice : on arrive à cet hospice par un pont en bois fort élevé, qui unit les deux monts, dont l’un, le premier, est beaucoup plus haut que le second, et parsemé de quelques sapins.
Au lointain, en face et derrière les deux montagnes, les pointes pyramidales du grand Saint-Bernard se perdent dans les nues.
À l’avant-scène est l’extrémité de plusieurs monts, dont on ne peut voir le pied.
Deux grands sapins sont à gauche des spectateurs.