Isabelle et Gertrude (Charles-Simon FAVART)
Sous-titre : les Sylphes supposés
Comédie en un acte, mêlée d’ariettes.
Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, le 14 août 1765.
Personnages
DUPRÉ
DORLIS
MADAME GERTRUDE
ISABELLE
MADAME FURET
AMBROISE, jardinier qui ne paraît point
La Scène est dans la maison de madame Gertrude.
Le Théâtre représente un jardin agréable, mais qui a l’air d’une solitude. On y voit de grands arbres touffus qui forment des allées. À droite est un pavillon d’architecture sur une terrasse à laquelle on monte par cinq ou six degrés. Les portes sont vitrées, mais garnies de rideaux épais : ces portes, qui comprennent toute la façade du pavillon, laissent voir, lorsqu’elles sont ouvertes, l’intérieur du salon meublé avec élégance ; on y découvre une toilette et deux sièges. Il y a une porte secrète qui répond à un petit sentier couvert de myrtes, de jasmin et de roses. Le ciel est sans nuages, et la lune, qui est dans son plein, paraît au-dessus des arbres, et éclaire tout le jardin.